Depuis la ville de Songea jusqu’à l’Utengule Coffee Lodge, oasis tapie dans le contrefort des volcans du sud de la Tanzanie, notre caravane enfile tout un enchaînement de chemins et décors hétéroclite—et peut-être même insolite…—, disons les voies altières, disparates et étranges vers le Rift!

Sur le premier kilomètre de la nationale T12, qui relie Songea au lac Nyassa, à Mbamba Bay, on file en boda boda avec grâce et style vers le centre-ville. Région de Ruvuma, République unie de Tanzanie.

Il n’y a pas si longtemps, Songea n’était qu’un centre de services entouré de plantations de tabac et un relais entre deux routes atroces, l’une menant au lac Nyassa, à Mbamba Bay, et l’autre à l’océan Indien sur un tracé, aujourd’hui bien amélioré, avec lequel nous sommes désormais familiers. La découverte de gisements houillers à mi-chemin vers Mbamba Bay et autres avatars de ce qu’on appelle le progrès ont justifié le développement d’infrastructures, dont les routes nationales T6 et T12, qui ont transformé Songea en p’tite ville prospère. Principale terre d’accueil en Tanzanie de la tribu des Ngoni, qui, comme d’autres groupes d’Africains du sud, ont fui dans les années 1830 l’oppression de l’empire zulu sous le roi Chaka, Songea a été un important—et coriace—foyer de résistance aux Allemands durant la révolte Maji Maji de 1905-07, épisode majeur de l’aventure colonialiste du Tanganyika germanique. D’ailleurs, Songea tire son nom de l’un des chefs Ngoni les plus illustres du soulèvement armé, Songea Luwafu Mbano. On peut voir son buste tout comme celui d’autres chefs de la résistance au musée et mémorial de la révolte Maji Maji de Songea…

Nous quittons Songea et poursuivons donc sur la nationale T6 vers Njombe, autre fief Ngoni, quelque 240 kilomètres plus au nord. Sise au terminus oriental des monts Kipengere à plus de 1900 mètres d’altitude, c’est l’une des agglomérations d’importance les plus élevées du pays. Nous croyions bien avoir ainsi faussé compagnie à nos potes charbonniers mais non. Bien que moins nombreux que sur le segment de la T6 qui mène au port de Mtwara, les vraquiers de la houille ainsi que d’autres poids lourds tout aussi « carboniques » circulent allègrement sur la route qui se déploie sur le relief accidenté en un sinistre manège aux pentes absurdement abruptes! Sur un bitume perforé de cratères, nous avançons par étapes de 50 kilomètres assorties de plus de 1000 mètres d’ascension chacune, nous élevant ainsi une couple de centaines de mètres par jour. Au-delà des frousses routières et exercices d’équilibristes sur l’étroite marge de la T6, nous évoluons à l’air frais qui rapidement sent l’eucalyptus puis le pin. Des cours à bois avec madriers en train de sécher poussent soudainement sur les côtés de la route. Toutes les pentes sont tapissées de plantations de ces deux essences qu’on récolte d’un coup, lopin par lopin. On brûle le reste pour replanter d’autres arbres, du maïs ou encore des avocatiers. La fumée des feux de brousse nous accompagne depuis notre départ du grand Dar es Salaam…

À quelques dizaines de bornes au nord de Songea, un village se spécialise dans la culture des patates douces. Région de Ruvuma, République unie de Tanzanie.

Samedi matin à l’école élémentaire du village de Ngadinda où nous avons été invités la veille par son personnel enseignant à camper dans une classe, celle coiffée d’un toit vert et devant laquelle des watoto sont rassemblés. Région de Ruvuma, République unie de Tanzanie.

Les élèves des villages environnants qui résident à Ngadinda tout le semestre, effectuent diverses corvées d’entretien et nettoyage la fin de semaine. Le ménage a été allégé par la découverte de drôles de visiteurs ce matin-là! Région de Ruvuma, République unie de Tanzanie.

Aperçu des montagnes russes de la nationale T6 entre Songea et Njombe. Région de Ruvuma, République unie de Tanzanie.

Débarqués à Igawisenga un dimanche après-midi, nous avons demandé au couple en charge de l’église catholique du village haut-perché à camper entre leurs maison et temple…permission accordée! Avec 7 chiens, 3 coqs et toute une basse-cour, nous avons passé une nuit fort animée! Région de Ruvuma, République unie de Tanzanie.

À la sortie du village de Lwangu, la T6 franchit d’autres cours à bois typiques des Southern Highlands. Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

À une vingtaine de kilomètres au sud de Njombe, on nous fait cadeau de 16 avocats pour « propulser notre safari » comme on justifiait la quantité de fruits verts! Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Miel d’eucalyptus dans bouteilles réutilisées de Konyagi, gin tanzanien…miam! Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Résolument parmi les Kipengere, dernier sommet avant la descente vers le plateau où s’étend la ville de Njombe. Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Nous décrétons une journée « R&R » (répit et recherche) à Njombe au Princess Lodge. Lessive aussi, porc fumé pour changer, poulet entier rôti et quelques Kilimanjaro baridi (froides). Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Centre-ville de Njombe. L’urbanisme et l’organisation de l’agglomération de près de 50 000 habitants se démarquent à plusieurs égards : propreté, efficacité et fluidité. Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Entre Njombe et la ville de Mbeya, sur la « rive » orientale du Rift, nous effectuerons un passage altier qui culminera à 2900 mètres sur le plateau de Kitulo. C’est un parcours d’un peu plus de 200 kilomètres et nous nous attendons à souquer ferme dans les Kipengere. Nous sommes étonnés et agréablement surpris de constater qu’aussitôt que nous sortons de Njombe et délaissons la nationale T6, qui s’en va terminer sa course au nord et se jeter à Makambako dans la fameuse Tanzam Highway (nationale T1 pour le segment tanzanien), cette artère vitale de ce coin d’Afrique reliant Dar es Salaam, sur la côte, et Lusaka, capitale de la Zambie, nous nous sommes retrouvés pratiquement seuls sur une large route flambant neuve dotée d’un accotement spacieux et soyeux! Aurevoir vraquiers! Nous apprenons une vingtaine de kilomètres plus loin d’un cycliste local emballé de lycra sur un bolide de route qu’il en est ainsi jusqu’au chef-lieu de Makete, à quelque 110 bornes de Njombe. Belle piste d’entraînement pour notre nouvel ami Alex mais quand même étrange qu’on n’ait pas investi plutôt ces ressources et efforts sur la T6, pensons-nous. Des recherches plus poussées pointent vers la volonté politique de fournir un accès carrossable toutes saisons au parc national de Kitulo, désigné ainsi et protégé pour sa flore unique dont toute la splendeur n’est appréciable que durant la saison des pluies, mais nous l’avons constaté et vous le verrez, il s’agit d’un rêve loin d’être achevé…

Rencontre avec Alex, le cycliste de Njombe qui nous a appris, en nous dépassant à 20 kilomètres de la ville, que la nouvelle route griffée « Chinafrique » sur laquelle nous roulions s’étire jusqu’à Makete, bled-capitale d’un district paumé à plus d’une centaine de bornes de la capitale régionale. Cette information s’est avérée véridique mais nous avons dû mal comprendre lorsqu’il nous recroise à son retour vers Njombe, 2 ou 3 heures plus tard et frais comme une rose, et qu’il nous annonce revenir de Makete. En comptablisant les données de cet aller-retour, nous obtenons une distance d’un peu plus de 220 kilomètres agrémentée d’un dénivelé de 3840 mètres! Il lui restait quelque 50 kilomètres plutôt favorables jusqu’à Njombe…si nous n’avons pas mal compris, qu’on l’inscrive aux Olympiques de Paris s’il est encore temps! Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Au sommet de l’une de ces nombreuses ascensions, souvent suivies d’une descente, de cette réalisation routière chinafricaine entre Njombe et Makete. Coupes de montagne et fossés bétonnés ne mentent pas. Plus bas sur l’accotement, des étudiants de l’école secondaire en uniforme entreprennent le chemin de la maison. Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Dans les Kipengere, importante chaîne montagneuse des Southern Highlands de Tanzanie, on cultive jusqu’à l’étage des 2500 mètres. Au-delà, des plateaux herbeux comme celui de Kitulo où nous nous dirigeons. À défaut de machinerie, le meilleur outil du fermier ou du forestier est le feu…comme ça brûle ici! Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Au village de Mang’oto, juché sur une arête à 2300 mètres au-dessus du niveau de la mer, au terme de nos efforts d’un long après-midi au départ de Njombe, une balade dans les Kipengere de 65 bornes pendant laquelle nous avons gravi notre millier de mètres quotidien habituel ici, nous avons été autorisés à camper parmi les planches et lattes d’une cour à bois. C’est un vendeur d’oignons rouges en moto, en train de traiter avec les paysannes qui nous avaient refusé la faveur—avaient-elles vraiment compris le sens de notre maladroite requête mi-kiswahili mi-mimée?— qui s’est chargé de plaider notre cause…ça valait bien un demi-litre de petits oirgnons ($ 0,50)! Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Bivouac à Makete qui contraste bien avec celui de la veille—photo précédente! Nous nous demandons si les 30 000 tsh ($ 15,00 CAD) qu’il en coûtait pour la nuitée, 30 à 50% plus cher que les tarifs auxquels nous sommes habitués ici, sont justifiés parce que nous nous trouvons dans une capitale de district ou par la qualité du paysagisme de l’établissement! Peu importe, une nuit d’hiver dans les Kipengere qui valait son pesant d’or! Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Il y a deux ronds-points à Makete…capitale d’un district de montagne paumé oblige! Le cœur du chef-lieu se trouve 3 kilomètres à l’ouest du premier, situé, lui, sur la route que nous avons emprunté depuis Njombe, et le second, au bout de la rue principale de Makete, quelques centaines de mètres à l’ouest du Costa Lodge, établissement en plein centre du bled où nous avons passé la nuit. Pour nous hisser sur le plateau de Kitulo, nous avons quelques options, semble-t-il. La plus courte consiste à prendre la droite au deuxième rond-point et mettre le cap sur le nord vers le village d’Isapula. Une autre, plus longue de 7 ou 8 bornes et donc plus bosselée, nous verrait pédaler à nouveau les 3 kilomètres qui nous séparent du premier rond-point puis prendre la gauche et poursuivre vers le nord et le village d’Ivalalila pour retrouver le premier circuit au nord d’Isapula et donner le coup de grâce à l’ascension jusqu’au plateau de Kitulo via les bleds de Nkenja et Ujuni. C’est ce qu’indiquent en tout cas nos applications de cartographie utilisant les données géomatiques OSM (Open Street Map). Mais une troisième option qui nous intrigue depuis quelques jours et qu’affiche Google Maps poursuit avec le large trait de la route Njombe-Makete jusqu’au premier rond-point puis, après le village d’Ivalalila, entreprend un détour sur les arêtes chauves d’une couple de sommets à l’est pour rejoindre les deux autres tracés au village de Nkenja…hmmm, la nouvelle route qui continue jusqu’au parc national, avec des panoramas en plus? Nous tentons de nous informer à Makete mais on pointe vers l’option #2 et nulle allusion au plan de Google. C’est d’ailleurs en passant par cette route qui n’existe peut-être pas que l’hyperpopulaire algorithme souvent victime de son succès s’y prend pour concevoir et calculer l’itinéraire entre Njombe et Mbeya via Kitulo…en occultant les deux autres options! Nous faisons plutôt confiance à OSM et nos instincts et y allons pour le plan A!

Dès le rond-point au bout de la rue principale de Makete négocié, l’asphalte disparaît et fait place à l’un des types de surface de piste les plus inconfortables : un épais lit de farine minérale incrusté de blocs de pierre aux angles incisifs et tranchants, ces intrusions rocheuses plus nombreuses dans les pentes fortes…ce qui ne manque pas de ruiner le plaisir qu’on associe le plus souvent aux descentes et dicter les fossés de chaque côté de la voie bombée comme lignes de montée! Ce que nous vérifions sitôt le rond-point point franchi en dévalant de l’arête de Makete et grimpant vers une autre, les pilotes de boda boda locaux préférant emprunter un vertigineux sentier qu’ils se sont tracés dans le champ d’à côté! « Rough road and dusty » avait prévenu notre source de Makete. Ainsi, en tournant autour d’un simple et improbable rond-point, nous avons basculé de la meilleure route à la pire piste du voyage…mais il ne fait que débuter!

Parvenus sur la prochaine arête au nord de Makete, la pente plus douce, nous bénéficions d’un répit et continuons d’avancer sur cette piste vers le village d’Isapula. On aperçoit la capitale de district sur son perchoir au-dessus de l’épaule droite de Janick. Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Suivant une descente digne d’un rodéo depuis le bled d’Isapula sur cet impitoyable raccourci de 14 kilomètres, nous rejoignons la piste qui arrive d’Ivalila et poursuivons notre ascension vers le plateau de Kitulo. Nous sommes habitués depuis Songea aux pentes de 12-18% mais ici certaines atteignent les 20%! Au nord d’Isapula (en arrière-plan) et jusque sur le plateau, la plupart des plus abruptes sont munies de prothèse double trace en dalles de béton. Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Entre Nkenga et Ujuni, parvenus sur le plateau, le bitume et l’horizon réapparaissent. Nous gagnons en douceur quelques dizaines de mètres d’altitude additionnels jusqu’à Ujuni et l’étage des 2600. Même si nous n’avons parcouru que 22,6 kilomètres, nous décidons d’ériger nos quartiers dans un lodge accueillant et appétissant. Nous pouvons entendre nos jambes, qui ont activé les pédales pour rapidement gravir 600 mètres sur cette courte distance, lancer des soupirs approbateurs. Nous gardons la traversée du plateau de Kitulo, l’affaire d’une cinquantaine de bornes, pour le lendemain. La dégaine du bled nous transporte tantôt sur le plateau tibétain, le High Desert de l’Orégon, l’Altiplano andin ou encore l’Outback australien…la poussière, les grands espaces, la proximité des nuages!

On l’appelle ici Bustani ya Mungu (« Jardin de Dieu »). Le secteur du plateau Kitulo qui est protégé en tant que parc national est un véritable jardin botanique in vivo. On y recense un nombre inouï d’espèces de fleurs endémiques dont une cinquantaine de sortes d’orchidées. Toutefois, les explosions chromatiques ont lieu durant la saison de pluie soit de novembre à mai. Le parc englobe également un autre écosystème d’importance, la forêt pluviale de montagne qui coiffe les sommets et flancs supérieurs de l’escarpement qui donne sur le Rift, plus à l’ouest. On dirait que nous pédalerons entre les deux zones…

Ah oui, autre incongruité entre OSM et Google Maps, l’étendue du parc national lui-même. Selon le géant de l’Internet, nous y serions déjà, et ce, depuis les arêtes des sommets chauves que parcourrait sa route hyper virtuelle. Selon OSM, la route que nous emprunterons le contournera à l’ouest. De toute façon, les limites de ces territoires de conservation ont tendance à se mouvoir ici…allons voir!

Le plateau de Kitulo doit sa végétation aux mammifères herbivores qui le fréquentent depuis des temps immémoriaux, élands, impalas et cobes de montagnes, bovidés sauvages et indigènes qui ont été remplacés dans les 1980 par des cousines domestiques…sauf les impalas qu’on voit ici du côté ouest de la route en cavale du dimanche dans les enclos des ranchs qui strient le plateau. Pas dépourvu d’intérêt zoologique, on a fait la découverte d’une toute nouvelle espèce de primates en 2003 dans le secteur de la forêt pluviale de l’escarpement vers le Rift, partie intégrante du parc, le kipunji. Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

Après avoir « perdu » l’asphalte 3 kilomètres suivant notre départ d’Ujuni, nous évoluons gaiement sur une piste de type, disons, « classique », passant quelques ranchs et leurs bovines jusqu’aux portes du parc national…tiens, tiens, nous en franchirons une partie finalement! Région de Njombe, République unie de Tanzanie.

En basculant du côté nord-ouest du point culminant de la route (2900 mètres), nous touchons les nuages qui frisent l’escarpement des monts Poroto depuis la cuvette du Rift. Pendant la pause chapatis, un premier à l’avocat puis un second banane-miel d’eucalyptus, nous avons pu apercevoir des pans de forêt pluviale de montagne. Nous avons été témoins également de larcins endémiques : deux motos camouflées de l’espèce de sauge qui pousse sur le plateau, juste à côté de ce spot en marge de la piste où nous avons cassé la croûte, attendaient leurs pilotes qui amassaient à la course les jerrycans d’essence que leur refilait dans le brouillard un complice devant certainement travailler sur le chantier routier « chinafricain » que nous venions juste de croiser à l’intersection entre notre piste et celle qui conduit au quartier général du parc national. Notre présence impromptue les gênait à peine… Région de Mbeya, République unie de Tanzanie.

À la descente du plateau vers le village carrefour d’Isyonje et l’intersection avec la nationale T10, un passage d’une quinzaine de bornes qui oscille bien depuis les 2800 jusqu’aux 2300 mètres, nous célébrons des retrouvailles avec la farine minérale et ses écueils-rasoirs! À la différence avec la piste de Makete, de l’autre côté du plateau, des camions s’y faisaient secouer les châssis et essieux…tours de roue et coups de pédale asphyxiants! Région de Mbeya, République unie de Tanzanie.

En route vers Isyonje, nous franchissons le village poussiéreux d’Igoma. Région de Mbeya, République unie de Tanzanie.

Au carrefour d’Isyonje et porte septentrionale du plateau de Kitulo, des tuques pour mieux s’y acclimater! Région de Mbeya, République unie de Tanzanie.

En fin de journée, suivant cette descente qui nous a bien secoués et souillés, et ne trouvant aucun endroit propice où nous reposer à Isyonje, nous n’avons eu d’autre choix que d’enclencher l’atterrissage dans le Rift et dévaler la nationale T10 sur une vingtaine de kilomètres pour une chute de 600 mètres jusqu’à l’intersection avec la Tanzam Highway, au très dynamique carrefour d’Uyole. Douche, souper au pub puis dodo avant d’affronter la traversée de l’une des plus grandes villes de Tanzanie. Nous sommes particulièrement motivés car de l’autre côté, un séjour nous attend dans l’une de ces fabuleuses oasis du Rift et…d’autres aventures!

À l’orée de Mbeya, cinquième plus grande agglomération de Tanzanie, nous joignons les rangs de la faune en transit en ce lundi matin sur la Tanzam Highway alias la nationale T1. Région de Mbeya, République unie de Tanzanie.

Sortis de la Tanzam à Mbalizi pour emprunter une p’tite route défoncée sur un peu moins d’une dizaine de bornes direction nord jusqu’à l’intersection avec une piste sympathique qui remonte un brin les contreforts ouest du volcan Mbeya jusqu’au Utengule Coffee Lodge, cette somptueuse oasis du Rift d’où nous vous aurons partagé ces péripéties…à suivre! Région de Mbeya, République unie de Tanzanie.

Dans le fond du Rift cap vers le sud! (Leopard Bay, Malawi – KM 23 735)
Entre cajous, monts et camions! (Songea, Tanzanie – KM 22 340)

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