De Mokhotlong, « camp town » du royaume du Lesotho, jusqu’à Cradock, petite ville historique et oasis pittoresque aux abords du désert du Karoo, en Afrique du sud, nous avons pédalé en équilibristes sur l’échine du Grand Escarpment parmi les sommets acérés, vallées abyssales et cols dépaysants du Drakensberg : à califourchon sur le dos du Dragon! Baptisée ainsi par les Boers, ce qui, en afrikaans, signifie « montagnes du Dragon », la même chaîne est désignée par une expression tout aussi percutante par les Zoulous : uKhahlamba ou « rempart de lances ». Quant aux Basotho, dont le territoire, royaume se déploie entre les 1400 et 3482 mètres, le vocable Maluti témoigne d’une relation plus inclusive, charnelle voire consubstantielle avec les plis et bosses de l’écorce terrestre et se traduit par « dans les montagnes »…c’est qu’elles sont partout et qu’ils s’y démènent comme des poissons dans l’eau!
Une panne d’Internet suite à un orage violent—la foudre s’est abattue sur le toit du chalet d’à côté…—a prolongé la rédaction du billet précédent tout comme notre séjour à Mokhotlong, au Mantsebo Guesthouse, et ce, …pour notre plus grand plaisir! C’est donc frais et dispos que nous nous sommes lancés sur le gravier de la route A3 pour franchir le col Menoaneng (3038 mètres) et poursuivre cette folle chevauchée à dos de dragon! La surface est rugueuse, les pentes sont raides et les sourires radieux.
« Frais et dispos » sur la route A3 vers le col Menoaneng (3038 mètres) qu’on peut apercevoir tout comme le village de Lithabeneng, dernier bled sur le versant nord du passage altier. District de Mokhotlong, Royaume du Lesotho.
Durant l’ascension du col, face à face avec bergers Basotho et leurs ouailles de laine à l’orée du bled de Lithabeneng. District de Mokhlotong, Royaume du Lesotho.
La vallée de la rivière Linakaneng, émeraude en ce début d’été dans les montagnes Maloti, telle qu’on peut l’observer depuis le perchoir de plus de 3000 mètres du col Menoaneng. District de Mokhlotong, Royaume du Lesotho.
Premières rondavelles familiales après la descente du col Menoaneng, son versant sud. District de Mokhlotong, Royaume du Lesotho.
La vallée de la rivière Linakaneng, entretenue par tous les quadrupèdes domestiques des villages qui la bordent—chèvres, moutons, vaches, ânes et chevaux—, comporte une belle offre de terrains de camping sauvages et gratuits. Avec la sérénité qui règne dans la campagne et les montagnes lesothiennes, la sécurité n’est pas un enjeu et nous n’hésitons pas à en profiter. D’ailleurs, la devise du pays fournit des indices : « Paix, pluie et prospérité! » Ici, nous revenons d’un bivouac idyllique sur les bords de la rivière, une couple de bornes en aval du bled de Boiketlo. District de Mokhlotong, Royaume du Lesotho.
« Le bœuf est lent mais la terre est patiente. » Le proverbe chinois prend un sens littéral sur les coteaux pentus du Lesotho. En ce début d’été—et saison des pluies—on est affairé à semer le maïs, blé et sorgho. La couche de terreau est plutôt mince dans ces montagnes et l’agriculture sur leurs versants souvent abrupts est menacée par l’érosion des sols. Y découper des terrasses est une pratique assez récente mais ne fait que retarder le processus de drainage des terres, pauvres au mieux, dans les rivières du royaume. District de Mokhlotong, Royaume du Lesotho.
La route A3 nous installe dans les premières loges du quotidien de ces sympathiques montagnards d’Afrique. Bergers avec leurs troupeaux omniprésents, hommes aux labours, groupes de femmes à l’aller ou au retour des cultures à sarcler, outils et contenants de joala (bière de maïs) en mains, et enfants qui se ruent sur le bord de la route pour saluer la caravane. De vallées en vallées, nous évoluons ainsi en bonne compagnie sur des dizaines de kilomètres, oscillant entre les 2000 et 2500 mètres. À l’intersection de Makunyapane, une taverne et des échoppes juchées sur une arête surplombant le fleuve Orange, qu’on appelle ici Senqu, nous délaissons la A3 qui file vers le « camp town » de Thaba-Tseka et nous engageons sur une route de garnotte s’accrochant aux bourrelets des montagnes qui contiennent la rive gauche du fleuve. La piste franchit plusieurs arêtes comme le cours du fleuve est très sinueux et descend abruptement pour traverser quelques-uns de ses affluents…et en remonter tout aussi abruptement! Quand nous atteignons la rivière Matebeng, à l’étage des 1700 mètres, nous entreprenons de la remonter jusqu’à sa source au col éponyme, l’un des plus spectaculaires et ardus du royaume de montagnes et château d’eau de l’Afrique méridionale!
Comité d’accueil en marge de la route A3 à l’approche du village de Makanyeng, perché sur une arête qui nous basculera du côté de la vallée de la rivière Linakeng, affluent du fleuve Senqu (Orange). District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Dans une scène immémoriale, un jeune berger Mosotho surveille les vaches familiales. District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Les membres d’une équipe de cricket locale colorée ou acolytes de Dorothée dans de nouvelles péripéties au pays d’Oz? Détrompons-nous, il s’agit plutôt de jeunes Basotho s’apprêtant à devenir des hommes durant la troisième et dernière phase d’un rite de passage à l’âge adulte appelé Lebollo la banna. Suivant une période de réclusion passée en montagne puis une transition durant laquelle on leur pratique la circoncision et prodigue enseignements traditionnels hétéroclites allant de l’art oratoire jusqu’aux techniques de vol de bétail et rudiments du kama sutra lesothien, les garçons devenus hommes peuvent réintégrer leurs communautés et adoptent de nouveaux noms. District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Bivouac sous les étoiles sur le bord d’un ruisseau entre deux villages. Nous sommes salués par un berger le soir puis par un autre le lendemain matin. District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Nous amorçons l’ascension du col Matebeng (2960 mètres) dans la vallée de la rivière du même nom…début d’une longue et intense pâmoison! District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Basotho de la vallée de Matebeng. District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Jeune tenancier d’une échoppe de la haute vallée de la rivière Matebeng. Dans l’obscurité, sur le plancher, des bouteilles de Coke de 2 litres pleines d’un liquide jaune et laiteux : de la joala (bière de maïs)! District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Maintenant qu’une route relie le village de Matebeng, tout en-bas et près du confluent de la rivière avec le fleuve Orange, à la route A4, une vingtaine de kilomètres au nord-est du « camp town » et poste frontalier de Qacha’s Nek, le col Matebeng est abandonné par les autorités du royaume et n’est désormais fréquenté que par des bergers, cavaliers, pilotes chevronnés de 4 roues motrices très compacts et…cyclistes insouciants! Nous croisons un convoi à dos de cheval qui revient de l’autre côté du col et Sehlaba-Thebe, village de bout-du-monde qui jouxte le parc national du même nom. District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
L’état du col n’empêche pas le commerce! Nous sommes les heureux premiers clients de cette caravane de bière! District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Délestés de 4 « quarts » (660 ml), les ânes de la caravane marchande poursuivent leur descente dans la vallée de Matebeng. District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Bivouac sur un terrain quasi plat au bord de la rivière Matebeng, quelque 6 kilomètres sous le sommet du col. District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
À l’instar de l’ascension du col Sani, nos joyeux travaux et efforts « sisyphéens » consistent à pousser un vélo à la fois, surtout le mien car plus lourd, sur plusieurs segments que nous jugeons trop abrupts ou trop rocailleux. Il y a pire comme « environnement de travail »…pas piqué des vers non plus comme activité de couple! District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
Le sommet du col Matebeng (2960 mètres) dans la mire, il reste encore des efforts à fournir! District de Thaba-Tseka, Royaume du Lesotho.
De l’autre côté du col, un autre monde et l’humidité condensée de l’océan Indien nous attendent. Nous effectuons la descente en selle mais ne progressons qu’à 7 ou 8 km/h tellement la surface est minée… District de Qacha’s Nek, Royaume du Lesotho.
Nous sommes presque parvenus au terme de la descente du versant oriental du col Matebeng et des cavaliers nous rattrapent lors de l’une des nombreuses traversées de la rivière Lits’oeneng. District de Qacha’s Nek, Royaume du Lesotho.
Atterrissant dans la grisaille et froidure des hauts plateaux balayés par les éléments à Ha Semenyane, premier village du côté est du col qui évoque un bled tibétain, au terme d’un journée de 16,44 km des plus éprouvantes, nous tentons de faire le plein au magasin général…et nous réchauffer un peu! Des tomates ratatinées et des biscuits complèteront bien ce qu’il nous reste dans les sacoches! Nous en profitons aussi pour remettre des données sur notre compte Vodacom Lesotho : 8 petits cartons à gratter pour déchiffrer les codes à entrer un par un à coups de *** et ###! « Où allez-vous dormir? Laissez-moi appeler au « Projet », ils ont des chambres. Ça coûte seulement 70 lotis par personne (1 loti = 1 rand = 0,08 dollars canadiens) et c’est juste de l’autre côté de la route. Vous voyez, l’homme qui en ressort avec son cheval? C’est là! » Le bâtiment présente de nombreux signes de négligence et les chambres, équipées de lits superposés sont loin d’être appétissantes mais la grande salle commune, déserte, nous tente : « Pouvons-nous monter la tente ici? Ça vous sauvera le lavage de la literie demain… » proposons-nous. Offre acceptée!
L’azur est de retour le lendemain et nous faisons la grasse matinée…un traitement douillet bien mérité! Depuis la grande salle du projet agricole de Ha Semenyane, nous ne sommes qu’à 3 kilomètres du village de Mavuka, son mini supermarché, l’intersection avec la route qui conduit au parc national de Sehlaba-Thebe et…l’asphalte de la route A4! Et pas n’importe lequel, le bitume quasi vierge d’un segment de 90 kilomètres qui a été inauguré en octobre dernier, une autre réalisation chinafricaine! Nous faisons une croix sur l’option de faire escale au parc national—peu d’info disponible au sujet de ses activités et nous considérons bien suffisamment imprégnés de la nature lesothienne et des montagnes du Dragon de toute façon!—et mettons le cap sur le sud-ouest et la A4 nouvelle…
Après avoir franchi la rivière Leqoa et gravi les dernières centaines de mètres archi abruptes de la route B46, nous rejoignons le village de Mavuka et l’asphalte flambant neuf de la A4 sur ce segment de 90 kilomètres entre le parc national de Sehlaba-Thebe et la bourgade de Mpite, à l’intersection vers le « camp town » et poste frontalier de Qacha’s Nek, qu’une dizaine de bornes plus à l’est. District de Qacha’s Nek, Royaume du Lesotho.
En enchaînant la piste du col Matebeng, la route B46, au segment fraîchement reconstruit et asphalté de la route A4, le passage de l’une des surfaces les moins « roulables » à l’une des plus soyeuses de notre « cyclographie » est consommé! Et nous apprécions les délices que nous apportent les deux environnements cyclistes, routiers…. District de Qacha’s Nek, Royaume du Lesotho.
Le tracé de la route A4 est non seulement, lui aussi, à califourchon sur le dos du Dragon et le Grand Escarpement mais également sur la frontière entre le Lesotho et l’Afrique du sud. Par-delà les palissades émeraude du Drakensberg, on aperçoit des villages Xhosa de la province du Cap-Oriental. District de Qacha’s Nek, Royaume du Lesotho.
Au village de Ramatseliso, modeste poste frontalier perché à plus de 2200 mètres au-dessus de l’océan Indien, nous suivons notre guide et Samaritain vers l’école du village pour y camper dans une classe. C’est déjà la fin de l’année scolaire au Lesotho et les élèves sont en vacances jusqu’au 15 janvier. Suite à une longue démarche parrainée par notre nouvel ami rencontré au magasin général—palabres avec le président du conseil de l’école saoul à la taverne, le sergent de police en charge du poste frontalier puis l’agent de sécurité responsable de l’établissement—, nous pouvons nous installer dans la classe de 11ème. District de Qacha’s Nek, Royaume du Lesotho.
Visités au réveil par le président du conseil d’école de Ramatseliso, à jeun cette fois, accopagné de son petit-fils, une conseillère et le gardien de sécurité, nous sommes reconduits et guidés depuis le p’tit campus de classes en pierres vers la route A4 par un tout autre enchaînement de sentiers et pistes à travers champs et rondavelles. Le manège vertigineux sur rails goudronnés se poursuit parmi décors de montagnes hallucinants sur encore une soixantaine de kilomètres. Au carrefour de Mpite, qui semble ne comprendre que des tavernes, nous bifurquons sur la gauche pour aller nous reposer—et laver…—à Qacha’s Nek. Rarement une bonne idée que de s’installer dans une agglomération frontalière mais les risques que cela pose au Lesotho, royaume de montagnes de 2 millions de sujets plutôt chill, pensons-nous, sont minimes…et ça fait une semaine que nous pédalons, souquons et campons sans douche!
Autre congé bénéfique dans les montagnes du Dragon qui nous prépare au dernier segment de cette aventure lesothienne dans la partie sud du royaume : pédaler les quelque 200 bornes qui séparent les postes frontaliers de Qacha’s Nek et Tele Bridge. De retour à Mpite, nous renouons avec la A4. Ayant déjà fait notre deuil de l’asphalte neuf en parcourant l’aller-retour d’une dizaine de kilomètres entre Mpite et Qacha’s Nek, nous poursuivons vers le sud-ouest sur une surface goudronnée, craquelée et perforée ci et là…ça crépite sous les Rekon de Maxxis et la vigilance est de mise lors des descentes qu’on voudrait fulgurantes! Nous célébrons également des retrouvailles avec le fleuve Senqu (Orange) qui poursuit son chemin, comme nous, vers l’Afrique du sud puis l’Atlantique. Même si nous perdons ainsi de l’altitude, le profil de la route A4 n’est pas moins dentelé comme son tracé épouse des pentes toujours aussi abruptes. Celles de notre descente du col Lebelonyane (2463 mètres), qui s’étirent jusqu’au confluent entre la rivière Quthing et le Senqu, plus de 1000 mètres plus bas, sont carrément vertigineuses. Bivouacs dans l’enceinte d’une ONG à Pattlong puis dans la cour d’école d’un hameau tapi au creux d’une étroite coulée et à l’intérieur d’une chambre qu’on nous prête chaleureusement au presbytère de la mission St. Matthews, dans la bourgade délabrée de Mount Moorosi, pourtant nichée dans un site naturel enchanteur. Plus fréquenté des touristes, ce segment de la A4 résonne aux « Give me sweets! Give me money! » qu’entonnent hordes d’enfants qui ne savent pas insister…
Terrines des premiers fruits de la saison à vendre en bord de route : prunes et pêches! Sources de fibres et vitamines mais pas tout à fait mûres, les prunes ont stimulé notre système lacrymal tandis que les pêches, dures comme de la roche, ont agrémenté nos gruaux matinaux! District de Mohale’s Hoek, Royaume du Lesotho.
À l’intersection des routes A4 et A5, celle-ci filant vers la capitale Maseru via le chef-lieu de Semonkong et les fameuses chutes Maletsuyane (192 mètres), dans l’une des nombreuses cabanes en tôle ondulée qu’on y retrouve, nous sommes invités pour une prestation de quelques airs d’accordéon, instrument de prédilection du famo, style musical qui s’apparente au hip-hop et que prisent énormément les Basotho. Il tire ses origines des chants traditionnels des bergers du « royaume dans le ciel », leurs poèmes, que se sont appropriés les ouvriers lesothiens des mines de diamants et d’or d’Afrique du sud durant leurs longues migrations il y a une centaines d’années. Depuis 2004, quand une vedette du genre en a assassiné une autre, une vendetta sanguinaire sévit. On compte des centaines de victimes de cette véritable guerre de gangs et ce n’est pas fini… District de Mohale’s Hoek, Royaume du Lesotho.
Avec un taux de prévalence de VIH chez les adultes de près de 25%, le Lesotho est durement frappé par cette calamité sanitaire. Manifestations de campagnes de sensibilisation et prévention sont visibles partout dans le royaume comme ici, dans un magasin général en marge de la A4…quoiqu’on semble à court de munitions! District de Mohale’s Hoek, Royaume du Lesotho.
Janick en tête-è-tête avec le fleuve Senqu (Orange), en route vers Mount Moorosi et la mission catholique de St. Andrews. District de Mohale’s Hoek, Royaume du Lesotho.
Après une nuit à camper devant une chambre d’une auberge en consruction du bled d’Alwyn’s Kop—nous l’avons utilisée pour nous laver, entreposer de l’équipement et charger nos appareils…—, nous nous apprêtons à franchir la rivière Tele, faire nos adieux au royaume de montagnes du Lesotho et intégrer pour une troisième fois l’Afrique du sud. District de Mohale’s Hoek, Royaume du Lesotho.
Afrique du sud
Parvenus à un étage plus intermédiaire, évoluant autour des 1500 mètres, nous nous sentons plus sensibles à la chaleur. Mais quand nous débarquons à Sterkspruit et nous installons dans une chambre d’un guesthouse de l’un des quartiers poussiéreux surplombant le centre-ville bourdonnant d’activité commerciale où viennent s’approvisionner les habitants des villages des environs, nous découvrons que toute la région est en proie à une intense vague de chaleur…ce qu’annoncent les météorologues des BBC, CNN et Al Jazeera à l’écran du téléviseur de notre chambre et dont se plaignent les tenancières de l’auberge! Il y en a pour quelques jours encore entre les 35 et 40 degrés. C’est le début de l’été en Afrique australe, après tout…
Changements notables depuis notre dernier séjour en Afrique du sud, nous évoluons désormais dans la province du Cap-Oriental et principalement en territoire Xhosa. Après les Zoulous, les Xhosa forment le deuxième plus important groupe ethnique d’Afrique du sud avec 8 millions d’individus. Parmi les personnalités d’origine Xhosa les plus illustres, mentionnons Nelson Mandela, Desmond Tutu et la chanteuse Miriam Makeba. C’est aussi ici que s’achève le parcours du Drakensberg, les montagnes du Dragon, et que commence l’emprise du désert du Karoo avec ses pics, koppies (mesas), ranchs et les oasis urbaines des Afrikaners. La diversité tous azimuts de l’Afrique du sud est telle que nous avons l’impression d’entrer dans un nouveau pays—dont le concept de Rainbow nation de l’archevêque Tutu est l’une de ses manifestations—…et ce n’est pas fini!
Merci pour ces belles photos!
Très beau texte et belles images, merci, vous avez passez chez cycle Touring, j’ai essayé de commander un guidon Domolo Dumbo classic, discontinuer sauf en Afrique du Sud, malheureusement le transport.était trop cher.
Bonjour! Merci pour le message, l’intérêt et les bons mots! Nous savons pour le guidon, Grant nous a expliqué tout ça suite au commentaire que t’as publié sur notre post Facebook. Dans un autre contexte spatio-temporel, il nous aurait fait plaisir de jouer les courriers… 😉